dimanche 20 mars 2016

La forme de l'eau



Auteur : Andrea Camilleri
Edition : Pocket
Genre : Policier
Sortie VF : 2004


Quatrième de couverture

A Vigàta, Sicile orientale, pour s'en passer, il s'en passe des choses au Bercail, mi-terrain vague, mi-décharge publique, hanté par les couples en mal de sensations fortes, où dealers et prostituées font leurs petites affaires. Un type qui trépasse entre les bras de sa dulcinée d'un moment, ce n'est pas monnaie courante mais ça arrive. Mais lorsque le type s'appelle Luparello et que c'est le parrain politique local, tout le monde s'affole. La Mafia, les politiques, les autorités religieuses... Seul le commissaire Montalbano, un homme bourru, flegmatique et terriblement "sicilien", garde son sang-froid, habitué qu'il est à louvoyer dans des zones grises et glauques où la loi et son contraire ont tissé des liens étroits...

Mon avis


Les romans policiers ce n'est pas ce que j'aime le plus. J'en lis en principe un par année. Suite à des vacances en Sicile et après avoir beaucoup entendu parler d'Andrea Camilleri et de son fameux personnage de Salvo Montalbano, je me suis dis qu'il était peut-être temps de me mettre un peu à ce genre. Et j'ai bien fait. Cette première rencontre avec la plume de l'auteur (très spéciale) et avec Salvo ne sera pas la dernière. J'ai d'ailleurs déjà lu le tome 2 et les tomes 3 et 4 sont d’ores et déjà dans ma pile à lire.

Salvo Montalbano est le genre de policier plutôt bourru et qui pourrait en énerver plus d'un. Il n'a pas que des amis, mais son flaire imparable fait de lui un policier hors du commun et un personnage absolument génial. J'avoue, il faut s'accrocher avec tous ces personnages, avec des noms bien italiens (qui sont certes plus simples que ceux des romans nordiques, mais quand même) et ils ont la fâcheuse manie de ne pas forcément s'appeller que par leurs prénoms ou noms, mais aussi par des surnoms ou leur titre professionnel. J'ai trouvé que les divers personnages ont tous une identité bien définie, bien qu'Andrea Camilleri ne s'embarrasse pas de détails. Cette première enquête est très bien menée, et même si j'ai découvert certains aspects de l'histoire, je n'avais pas compris le fin mot avant la révélation finale. La plume de l'auteur est très spéciale. Alors forcément, mon niveau d'italien n'étant pas assez bon je l'ai lu en français, mais le traducteur a fait le choix de garder le style très parlé et totalement rural de l'auteur et j'ai beaucoup aimé, même si ça demande un temps d'adaptation.

Une très bonne découverte pour moi, qui me donne envie de lire beaucoup plus de romans de l'auteur. Je vous conseille ces romans, mais attention toute fois au style d'écriture qui est assez trash et rural. Personnellement, j'ai trouvé que ça collait parfaitement au personnage de Salvo, mais je pense que ça ne plaira pas à tout le monde. Sur ce, je m'en vais retrouver Salvo et le voleur de gouter.

Très bonne découverte

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